Depuis maintenant plus d’une semaine, le PENELOPEGATE émaille la vie politique française.
François FILLON, candidat choisi après un long processus d’élections primaires de la droite et du centre sur un programme réformateur comme son camp n’en avait jamais proposé depuis 1986, est suspecté d’avoir employé sa femme, à partir de fonds publics, pendant environ une décennie pour un montant variant entre 500.000 et 900.000 euros.
C’est l’hebdomadaire anarchiste satirique de gauche LE CANARD ENCHAINE qui a révélé les émoluments de l’épouse de l’ancien Premier Ministre il y a seulement une semaine alors que nous sommes à moins de 100 jours du premier tour de l’élection présidentielle.
A cette heure, un constat s’impose : ces informations sur la femme de François FILLON, C’EST TROP TARD.
Cet individu (tout Paris suspecte la très vindicative Rachida DATI d’avoir voulu se venger de la décision du candidat de la droite et du centre (ô combien inique il est vrai tant NKM avait promis de reprendre la circonscription du XIVème arrondissement de Paris, arrondissement stratégique à chaque élection municipale) de donner à Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET l’investiture LES REPUBLICAINS dans sa circonscription imperdable du VIIème arrondissement de Paris alors qu’elle s’était déjà épanchée cursivement, en 2014, par le biais de Twitter, sur les méfaits supposés de l’ancien homme fort de la Sarthe et de sa femme), cette organisation (on parle d'officines dont l'une d'elles pourrait être animée par l'arrogant "spin doctor" de HOLLANDE et maintenant de MACRON (ils étaient dans la même promotion à l'ENA), Gaspard GANTZER, qui avait fait ses armes pendant plusieurs années dans le temple par excellence de la manipulation journalistique et des masses, le service de Com' pléthorique de la Mairie de PARIS), ces informateurs auraient dû communiquer les faits, objet du lynchage médiatique du candidat de la droite et du centre, au journal satirique au plus tard pendant la campagne des élections primaires et non quelques semaines avant l’élection à la magistrature suprême.
Autant ces faits peuvent intéresser la justice à moyen terme, autant cette dernière ne saurait remettre en cause la candidature d’un homme politique passé par un processus de sélection politique, et ce en déclenchant une enquête expresse à quelques mois d'un scrutin majeur, fait judiciaire inédit depuis que la démocratie existe dans ce pays.
Les magistrats n'ont pas à intervenir de manière aussi manifeste, aussi prégnante dans les affaires d'une élection présidentielle, ne serait-ce qu'en raison du principe de séparation des pouvoirs.
Ils ont commis une grave faute démocratique en ouvrant une enquête préliminaire AVANT la fin de la période électorale. Ils auraient dû attendre que le scrutin présidentiel et les élections législatives aient eu lieu.
Il existe d’ailleurs une jurisprudence claire sur l’immunité du président de la République lorsque celui est mis en cause dans une affaire au cas où François FILLON serait élu en mai prochain.
La justice doit faire une pause et laisser le peuple s’exprimer dans son entière souveraineté.
La droite et le centre ont choisi leur champion pour l’élection présidentielle pour la première fois en dehors des appareils des partis, par la voie démocratique, celle dont les juges ne sont pas issus. IL FAUT MAINTENANT QU’IL SE PRESENTE QUOI QU’IL ADVIENNE.