C'est sur mon Google Phone (qui n'aurait certainement pas ses nombreuses fonctionnalités sans la sortie de l'I Phone, son concurrent) que j'ai appris la mort de l'emblématique et visionnaire patron de APPLE, Steve JOBS, l'homme qui disait : "Soyez insatiables, soyez fous !"
Malgré quelques échecs (mais celui qui n'échoue pas à un moment ou à un autre en prenant des risques ne peut connaître le succès sur le long terme) et un débarquement de APPLE par ses actionnaires pour mieux y revenir une décennie plus tard, il a été à l'origine des plus fabuleuses inventions de l'ère internet avec à la clef de juteux modèles économiques.
On citera bien entendu l'ipod, l'Iphone et l'Ipad. Tous au design soignés et associés à une plateforme fermée de vente de logiciels, de vidéos et de musiques.
Pour Barack OBAMA, "Steve était l'un des plus grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu'il pouvait changer le monde, et assez talentueux pour le faire. En bâtissant l'une des entreprises les plus prospères de la planète en démarrant dans son garage, il était l'exemple même de l'ingéniosité américaine."
Quand je relis cette phrase du Président des Etats-Unis, un sentiment fort revient en moi.
Dans les années 90, j'ai eu la chance de faire modestement partie des pionniers de l'Internet dans le sillage d'un grand visionnaire, Jean-Michel BILLAUT, Président de L'ATELIER de LA COMPAGNIE BANCAIRE puis de celui de PARIBAS ; ce dernier soutenu par le patron des deux établissements bancaires, André LEVY-LANG, un autre grand visionnaire.
Ces deux hommes ont été à l'origine des premiers crédits en ligne, des premières banques en ligne et des premiers réseaux sociaux (oui des premières réseaux sociaux !), et ce au monde.
Je me dis que les successeurs de LEVY-LANG (PROT et PEBERAU venus de la BNP) sont tout le contraire de ce qu'était Steve JOBS. Des individus sans vision à la tête de banques franchouillars parce qu'inspecteurs des finances.
Un seul exemple de la nullité entrepreneuriale des consorts PROT et PEBEREAU : le cas KEKLINE, société de paiement en ligne, précurseur dans son domaine puisque lancée avant la société PAYPAL, devenue aujourd'hui l'une des grandes marques mondiales de l'Internet.
Et bien dès leur prise de pouvoir, après la fusion forcée BNP-PARIBAS, la décision de ces tristes sires a été d'arrêter l'activité de KLELINE car celle-ci était déficitaire, ce qui était bien normal pour un marché de l'e-commerce qui, en 1999, en était à ses balbutiements. Un vrai entrepreneur, un vrai visionnaire aurait lourdement investi sur la durée pour obtenir une prédominance mondiale sur un juteux marché en devenir.
Que serait KELINE sans PROT ET PEBEREAU ? Devant PAYPAL en chiffre d'affaires ?
Si SARKOZY avait été, pendant son mandat, un vrai homme de rupture et eu connaissance de ce gâchis considérable (mais s'intéresse-t-il véritablement à l'Internet ?), il aurait demandé à PROT et PEBERAU de dégager de la tête de la BNP (au lieu de jouer copains-coquins avec eux) comme il avait demandé à Daniel BOUTON, un autre inspecteur des finances, de quitter la tête de la SOCIETE GENERALE après l'affaire KERVIEL.
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