A écouter les partisans de DSK et de nombreux journalistes, se prononçant sur les seules bases d'une information de presse sans attendre que l'audience devant le Tribunal de New-York de ce jour ait eu lieu, l'ex-directeur général du FMI était désormais blanchi et le procès n'aurait de toute façon pas lieu. L'avenir le dira.
On a même entendu la théorie du complot revenir avec force avec un député socialiste de Paris évoquant une "bande organisée avec substrat mafieux derrière".
Reste que quelle que soit la suite donnée à cette affaire, tant au plan civil que pénal, DSK restera DSK, celui que l'omerta française a voulu nous cacher, celui qui a eu une relation sexuelle (consentante ou pas) inopinée avec une femme de chambre qui venait faire le ménage dans sa suite, celui dont la mère de Tristiane BANON l'accuse d'avoir agressé sa fille, celui qui usa de sa fonction de Directeur Général du FMI pour avoir une relation avec l'une de ses subordonnées, celui réputé pour draguer tout ce qui bouge de féminin ...
Dominique STRAUSS-KAHN, c'est la gauche BUNGA-BUNGA (je vous invite à lire ou relire mon article de février dernier intitulé DSK : LA GAUCHE BUNGA-BUNGA). Pourquoi la presse française (en grande majorité acquise à la gauche) exècre alors tant BERLUSCONI et est prête à pardonner les pires errements à DSK ?
Pourquoi cet homme à l'égo surdimensionné, au profil de pervers narcissique, véritable prédateur de femmes est-il tant soutenu par une bonne partie des Français ?
Parce que, comme le faisait remarquer la presse américaine, les défauts de DSK ressemblent tant aux défauts d'une partie des Français, un peuple macho, violent sur le plan moral (toujours en colère, toujours en train de râler), qui s'éloigne de plus en plus de la tempérance et du respect de la femme qu'incarne aujourd'hui l'occident, un peuple de plus en plus arriéré, un peuple en déclin ...
Décidément, LA RUPTURE DOIT ETRE AVANT TOUT PSYCHOLOLIGQUE.