Hier, toute la France avait les yeux rivés sur Londres.
Les Windsor, lointains descendants de GUILLAUME LE CONQUERANT, mariaient William et Kate, deuxième prétendant au trône après son père, Charles, Prince de Galles.
En juillet prochain, l'hexagone se penchera sur le mariage du Prince Albert de Monaco et de la très gracieuse Charlène.
Mais pourquoi tant d'engouement pour ces mariages princiers de la part d'habitants d'un pays où la République fait office de religion d'Etat ?
S'il est vrai que les Français ont partagé avec une bonne partie de la Planète l'engouement pour le mariage de William et Kate, l'intérêt pour la famille souveraine monégasque pourrait bien apparaître comme un palliatif, une sorte de monarchie de substitution, pour un peuple qui fut dirigé par l'une des plus illustres dynasties royales, celle des Capétiens.
Dynastie capétienne qui n'aura pas résisté à deux révolutions (celles de 1789 et de 1848).
A la place une république, qui aujourd'hui, selon une majorité de Français, devrait avoir à sa tête bien des caractéristiques de la monarchie. En l'espèce, grandeur et distance.
Ne voit-on pas dans l'actuelle disgrâce du Président SARKOZY auprès des Français cette absence de ce qu'on considère comme premières qualités du premier des Français ?
Reste que s'il faut que le Président français ait ces "qualités", le peuple français doit être honnête avec lui-même : c'est d'une monarchie constitutionnelle (à l'instar de nombreux pays du nord de l'Europe) dont il a besoin.
Une monarchie aura de surcroît un autre avantage : celui de réduire l'égo de chaque français (le gros problème de ce pays). En effet, savoir qu'on ne peut arriver au plus haut, n'étant pas de lignée royale, amoindrit, tout au moins inconsciemment, le besoin individuel de domination dans un pays où chacun pense qu'il doit être différent des autres et non comme les autres.
Utilme avantage de la monarchie : l'absence d'une personnalité partisane à la tête de l'Etat.