Ce 13 novembre, c'est la journée de la gentillesse.
Adaptation du World Kindness Day anglais, on se dit que cette journée est un outil particulièrement nécessaire dans un pays comme la France où, crise ou pas crise, la critique systématique du voisin, du collègue de travail ou encore du patron est un sport national.
Pas étonnant en tous cas que la France ait le taux de suicide le plus élevé au monde avec les ex-républiques soviétiques.
A cette situation s'ajoute une société enfermée depuis maintenant trente ans dans le déclin ou pour parler plus politique et économique, dans le socialisme.
Les Français devraient faire leur rupture psychologique (lire ou relire mon article LA RUPTURE DOIT ETRE AVANT TOUT PSYCHOLOGIQUE) à l'instar des Anglais dans les années 90 avec notamment l'arrivée de Tony BLAIR au pouvoir.
Mais peut-être avant tout faudrait-il renouer avec le plein emploi que tous les grands pays industrialisés ont réussi à recouvrer avant la crise à l'exception de la France ?
Créons 4 millions d'emplois (il y a 24 millions d'emplois productifs en Grande-Bretagne contre 20 millions en France pour une population légèrement inférieure outre-manche) en réduisant les impôts, en diminuant la taille de l'Etat mammouth franchouillard (seul à ne pas avoir été encore profondément réformé au sein de l'OCDE). Et là, la forte croissance créera de nombreux emplois. Les salariés ne seront plus (enfin !) ceux sur lesquels pèsent les charges les plus élevées du monde occidental et ainsi, inéluctablement, les contraintes pesant sur eux (notamment l'hyper-productivité à l'origine du stress, de l'usure physique et morale prématurée) diminueront avec le plein emploi à la clef. Les rapports de force entre salariés et employeurs ne seront plus les mêmes. Et nous pourrons alors enfin changer les têtes !