2009 n’aura pas laissé que de mauvais souvenirs. On pourra en effet se féliciter de voir le taux de prélèvements obligatoires tombé cette année à son plus bas niveau depuis 1981, c'est-à-dire à 40,7 % du PIB.
Ainsi, la France se rapproche du niveau de prélèvements obligatoires des pays européens comparables les plus compétitifs même s'il lui reste encore d'importants efforts à effectuer pour obtenir une pression fiscale supportable (4 à 5 % de baisse supplémentaire).
Notamment, il est regrettable que cette baisse historique soit obtenue par le seul fait de la politique volontariste de Nicolas SARKOZY et qu'au contraire, les collectivités locales, très majoritairement dirigées par l'opposition de gauche, ne cessent d'augmenter les impôts locaux, avec encore une hausse de 6 % cette année, révélant leur incapacité à diminuer leurs dépenses de fonctionnement pourtant bien souvent pléthoriques (cf. La Mairie de Paris avec en 6 ans l'embauche de 10.000 fonctionnaires et une flambée sans précédent cette année des impôts locaux ou encore la Région Ile-de-France qui s'endette lourdement alors qu'elle investit dans les transports en commun quatre fois moins que le Grand Londres ou la région madrilène).
Si les Français sont cohérents avec eux-mêmes, il doivent sanctionner sévèrement, lors des prochaines élections régionales, les exécutifs sortants de gauche responsables de cette gestion dispendieuse.
Rappelons que seule une baisse des prélèvements obligatoires, fruit notamment d'une profonde réforme de l'Etat, permettra de retrouver de forts taux de croissance engendrant d'importantes rentrées fiscales garantes à leur tour d'équilibres budgétaires à long terme.