Il y a un terme à la mode au Parti Socialiste : « Gauche Moderne ». Seulement voilà. Derrière ce terme, utilisé à tour de bras par le très médiatique Manuel VALLS ou encore LES GRACQUES, groupuscule composé d’inspecteurs des finances classés à gauche, se cachent les vieilles lunes de la gauche socialiste, celles de l'antique pensée unique à l’origine du déclin de la France de ces 25 dernières années.
La recette miracle de cette gauche pseudo moderne se résume ainsi : augmenter les impôts.
Bien voyons ! La France est déjà le pays industrialisé avec le plus fort taux de prélèvement obligatoire (44% du PIB) … et il faudrait encore augmenter les impôts.
Comme si c’était l’unique solution, comme si l’administration française était un modèle d’efficacité et de productivité, suffisamment réformée pour de ne pas pouvoir dégager dans le futur d’importantes économies de gestion.
Cette fausse gauche moderne, au lieu de pérorer dans le vide sur l’arlésienne qu’est la rénovation du Parti socialiste, devrait s’inspirer de la gauche européenne qui (à l’exception de la gauche grecque) a su profondément réformer l’état providence en diminuant drastiquement le nombre de fonctionnaires, en recentrant l’état sur ses missions essentielles, en remotivant les fonctionnaires avec une politique audacieuse de ressources humaines, en n’hésitant pas à confier des missions de service public au secteur privé lorsqu’il était plus efficace (moins cher et de meilleur qualité), en supprimant l’impôt sur la fortune, destructeur d’emplois car épouvantail à décideurs économiques …
La pression fiscale sur le coût du travail est telle que le secteur privé français est l’un des plus productifs au monde (alors que l’administration française est l’une des plus sous productives) avec comme résultat consternant seulement 20 millions d’emplois productifs tandis que la Grande-Bretagne en compte 24 millions pour une population légèrement inférieure à la nôtre, la fraude qui connaît une dérive à l’italienne, le stress au travail qui atteint un niveau inégalé en Europe …
Si nous avions créé autant d’emplois que la Grande-Bretagne en améliorant la compétitivité de nos produits et services, il y a bien longtemps que les comptes sociaux français seraient au vert.
Ce qu’il faut faire aujourd’hui, à l’instar des politiques menées dans les années 60 et 70, c’est investir massivement dans les technologies du futur pour produire les produits et services que les autres ne seront pas capables de faire, pour retrouver le coup d’avance qui nous fait tant défaut aujourd’hui (cf. chiffres du commerce extérieur).
C’est pour cela qu’il faut relancer, par l’emprunt, les dépenses d’investissement à destination des technologies du futur qui garantiront le plein emploi de demain.
Plein emploi que la France est le seul grand pays industrialisé à ne pas avoir recouvrer ces 25 dernières années.
Oui, il y a la bonne dette et il y a la mauvaise dette.
Il y a celle du président SARKOZY (la bonne dette) qui permettra de créer davantage de richesse dans le pays et ainsi de remettre à flot les finances publiques. Et puis, il y a celle laissée par le personnel politique de ces deux dernières décennies (la mauvaise dette) qui n’a cessé d’augmenter, et ce malgré maintes et maintes politiques de rigueur agrémentées de hausses d’impôts en tout genre que Manuel VALLS et LES GRACQUES tentent de remettre au goût du jour avec un emballage de pseudo modernité qui cache mal leur incapacité à se remettre en question, à appliquer ce qui marche partout ailleurs en Europe.