Les chiffres sont sans appel : + 59,5 % pour l’Ile-de-France, + 86,4 % pour le Languedoc Roussillon, + 65,8 % pour la région PACA, et + 35,2% pour la moyenne des régions.
C'est l'évolution, sur la période 2004-2008, des impôts locaux dans les regions dont 20 sur 22 sont dirigées par la gauche.
Au coeur de la dérive des impôts locaux, l'augmentation exponentielle des dépenses de fonctionnement (fonctionnaires territoriaux et dépenses de communication) des grandes villes et régions françaises gérées pour la plupart par les socialistes.
Plus précisément, concernant la taxe foncière parisienne, "là où il payait 400 euros en 2008, le contribuable devra (...) verser cet automne plus de 600 euros"*, soit une "une envolée des taux de 51,2 %"*.
Ainsi, Bertrand DELANOE a augmenté, au cours de son premier mandat, le nombre de fonctionnaires de 8.000 tout en endettant davantage la ville alors qu'il profitait parallèlement d'un surplus de recettes exceptionnelles de droits de mutation d'un montant anuel de 850 millions d'euros. De celles-ci, les Parisiens n'en ont jamais profité puisque les impôts locaux sont restés stables sur la période alors même que l'équipe précédente avait pris soin, sous sa dernière mandature, de diminuer chaque année les taux d'imposition.
Comme l'expique Vincent MAHE, "au final, cette augmentation des impôts est un gâchis économique et social : elle réduit le pouvoir d'achat des Parisiens, contrarie la politque de relance, nuit à l'attractivité de Paris. Dans le contexte actuel, c'est exactement l'inverse qu'il faudrait faire"*.
Quant à Frédéric LEFEBVRE, porte-parole de l'UMP et député des Hauts-de-Seine, ils demandent explicitement "aux socialistes de revenir sur les hausses d’impôt sur les entreprises qu’ils ont décidé depuis trois ans, qui pèsent aujourd’hui sur l’emploi, et de privilégier l’investissement régional, plutôt que les dépenses de fonctionnement".
Et d'ajouter : "Ils doivent d’urgence changer de cap, quand on sait que 73% des investissements publics sont de la compétence des régions".
Il faut dorénavant que chacun d'entre nous comprenne que les élections locales ne sont pas des élections intermédiaires peu mobilisatrices ou servant de simple défouloire.
La rupture ne se fera que si elle existe à l'échelon régional.
Déjà, lors des dernières élections municipales, une part importante des électeurs ayant voté Nicolas SARKOZY à l'élection présidentielle s'est abstenue ou a voté pour la gauche, mécontante des résultats de 9 mois de sarkozysme.
En agisssant ainsi, elle a tout simplement rendu plus difficile la rupture qu'elle avait pourtant tant souhaité au printemps 2007.
Si l'on peut attendre beaucoup, en terme de rationalisation des dépenses, de la réduction des échelons territoriaux que devrait proposer prochainement la commission BALLADUR, cela n'exonérera pas les futurs exécutifs régionaux de faire davantage d'efforts de productivité afin d'abaisser la pression fiscale et ainsi de permettre à notre pays de retrouver la compétitivité qu'il a perdu en 25 ans de socialisme.
EN 2010, LA RUPTURE DEVRA SE FAIRE AUSSI DANS LES REGIONS. ET C'EST GRACE A NOTRE BULLETIN DE VOTE QUE NOUS Y PARVIENDRONS !
* Paris, impôts et imposture, Le point de vue de Vincent MAHE, Président de l'association Tous en Seine, Les Echos, 16 février 2009.