Ca pour une nouvelle, c'est une nouvelle !
Le magazine anglais THE BANKER vient d'attribuer le prix de "Banque Mondiale de l'année 2008" à ... la BNP !
Surprenant quand on connaît un peu (ne serait-ce que par les médias) le CEO de la banque franchouillarde, digne héritière de l'économie administrée française, le sieur PROT, Inspecteur des Finances au charisme de directeur d'agence bancaire de Charleville-Mézières.
Ou encore son président non exécutif, Michel PEBEREAU (lui aussi Inspecteur des Finances), surnommé de longue date "l'Epicier", relayé au rang de VRP lisse et médiatique de la société, de Monsieur Bons Offices présidant les commissions décrétées par le pouvoir et dont on connaît les conclusions avant même le commencement de leurs travaux et de chroniqueur de Science-Fiction (ça ne s'invente pas) dans le Journal du Dimanche (au moins le JDD peut bénéficier des revenus de la vente à la BNP de pleines pages publicitaires).
A décharge de nos amis anglais, il faut bien entendu relever que la crise financière mondiale est passée par là.
D'ailleurs, le prix était dévolu cette année à BANK OF SCOTLAND mais son rachat par le gourvernement britannique a changé la donne.
En fait, on pourra se rassurer en se disant qu'en raison de la conjoncture, seule une banque de réseaux dont les dirigeants ont peur de tout, pouvait avoir le prix en 2008.
Tant est si bien que FEUTRY.COM a décidé également de remettre un prix à la BNP : celui de BANQUE MONDIALE LA PLUS TROUILLARDE DE L'ANNEE 2008.
Et vu la façon dont c'est parti, il y a fort à parier qu'elle l'obtiendra également en 2009.
En revanche, il y a un prix qu'elle ne pourra obtenir, celui de l'excellence en matière de responsabilité sociale.
Selon le palmarès* du très consensuel magazine économique social libéral CHALLENGES, elle affiche en la matière l'une des plus mauvaises notes des sociétés du CAC 40 avec un très médiocre 1,5.
Seules ViVENDI et UNIBAIL font pire avec un ridicule 1.
* Challenges, 27 novembre 2008, n° 146, p. 19
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