Eric GERARD, Président-Fondateur de FRANCE DEFIS, Les Echos, Idées, 20 mai 2008, p.21.
Commentaires : Les quatre mesures évoquées par Eric GERARD sont "les nationalisations de 1981 sous François MITTERAND (coût net des cessions : 100 milliards d'euros), l'abaissement de l'âge de la retraite de 65 à 60 ans en 1983, alors que l'ensemble de nos partenaires européens faisaient l'inverse (coût de 200 milliards d'euros), l'embauche d'un million de fonctionnaires supplémentaires de 1981 à 2001 (100 milliards d'euros) qui a fait de la France le pays le plus suradministré de la planète, et enfin les 35 heures en 2000, qui ont à la fois freiné la croissance et allégé les charges (coût total de 100 milliards d'euros)."
Si la gauche n'est plus au pouvoir en France, elle l'est dans de nombreuses collectivités territoriales, notamment les régions, où elle s'avère incapable de réduire les sureffectifs patents mais en revanche très généreuse en frais de communication. D'où des augmentations à deux chiffres de la fiscalité régionale depuis 2004.
Bertrand DELANOE affirme qu'il est devenu libéral. Pourtant son bilan à la tête de Paris est tout sauf libéral : augmentation du nombre de fonctionnaires, des dépenses de communication, de l'endettement mais pas de baisse d'impôts alors que le budget municipal bénéficiait annuellement d'un surplus de recettes des droits de mutation sur les biens immobiliers d'un montant de 850 millions d'euros.
ll ne suffit pas de dire qu'on est libéral, il faut encore le prouver. Cela sera aussi l'un des grands défis du Parti socialiste dans les années à venir, lui qui a le pouvoir dans les collectivités territoriales.
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