Un ami m’a écrit : « J’ai de plus en plus de mal à parler de l’action de Nicolas SARKOZY et de la politique. On me rit au nez. »
Je lui ai répondu :
« Je pense qu'on est dans un vieux pays à la tradition régicide et anarchiste. Critiquer est une maladie bien française.
Le seul problème, c'est qu'aujourd'hui notre pays est arrivé au paroxysme d'une crise morale commencée dans les années 30 et dont l'origine provient du profond traumatisme provoqué par la guerre 14-18.
Avant cette guerre, la France, c'était les Etats-unis d'aujourd'hui, un pays d'ingénieurs, de financiers prenant des risques, un pays de grands artistes et écrivains.
Après cette guerre, les Français se sont mis à penser « petit », à avoir peur de l'avenir. Les années 30 furent d'ailleurs la période où la fécondité a été la plus faible de toute l'histoire française (même inférieure à celle d'aujourd'hui).
Le pire, c'est que le modèle économique et social hérité du gaullisme triomphant est aujourd'hui inadapté à la nouvelle mondialisation issue de la fin du communisme et de l'émergence de technologies de communication révolutionnaires.
Tout ça, pour te dire, que critiquer le Président de la république sur sa vie privée, sur son côté « bling-bling » ou "beauf" est un exutoire bien facile.
Quant à l'absence de résultats sur le pouvoir d’achat (autre reproche fait à Nicolas SARKOZY), tu peux dire à ceux qui te rient au nez, que pour qu'il augmente, il faut CREER DE LA RICHESSE.
Et pour créer de la richesse dans un contexte mondial ultra-concurrentiel, il faut des PME innovantes, des fonds de capital risque et notamment d'amorçage qui font merveilles aux Etats-Unis.
Ces personnes, au lieu de te rire au nez, devraient se poser la question de savoir où va l'argent placé dans leur placement favori, l'Assurance Vie.
Elle va sur les marchés financiers internationaux alimenter la spéculation au lieu d'être investi dans les PME françaises, notamment les jeunes pousses.
SARKOZY est un pragmatique qui est le seul, droite et gauche confondues, à avoir compris les problèmes structurels de la France. Il avance vite. Il faut qu'il avance encore plus vite.
Dis à tes amis qui te rient au nez qu'il a été élu non pas pour être réélu mais pour avoir les résultats qu'on attend depuis plus de 25 ans, c'est-à-dire le plein emploi.
Et pour cela, il faut réformer vite, encore plus vite et encore plus profondément, la France. Populaire ou impopulaire.
Dis à tes amis qui te rient au nez qu'ils devraient plutôt écrire au Président de la République afin que l'argent de l'Assurance Vie aille aux fonds d'amorçage au lieu d'alimenter le spéculation internationale.
Ca serait une bonne action plus productive pour l'avenir de leurs enfants que de rire du seul vrai Réformateur que la France ait connu à sa tête depuis plus de 25 ans. »
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